La conjugaison de différentes techniques bois
Lauréat du concours “Immeubles à vivre bois” et préfigurant la RE2020, Wood’Art-La Canopée fait partie des projets démonstrateurs qui ouvrent la voie à une nouvelle manière de bâtir la ville. Construit sur un socle accompagné de noyaux de circulation en béton, il conjugue, à partir du R+1, trois techniques de construction bois qui ont permis d’assurer une large part de préfabrication en usine et de réduire ainsi les déchets et les nuisances de chantier. Ces techniques ont chacune leur fonction : structurelle pour les bois lamellés, avec des poteaux et poutres porteuses en bois lamellé et des dalles CLT pour former les planchers et les cloisonnements intérieurs, et une fonction d’enveloppe pour les murs à ossature bois. Le bâtiment-signal en R+10, qui abrite l’hôtel Eklo en partie basse et des logements dans les 5 derniers étages, intègre un séparatif coupe-feu en béton entre les deux programmations afin de respecter la réglementation en matière de sécurité incendie.
L’ensemble bâti comprend 76 % de bois (soit 5 300 m³). À partir du R+1, hormis un noyau de circulation en béton, toute la superstructure est réalisée en préfabrication, avec des éléments en 2 dimensions pour les logements et l’hôtel. Cette solution assure la réduction des déchets et la rapidité du chantier, qui sont des contraintes essentielles de la construction en ville dense.
Dietrich | Untertrifaller & Seuil Architecture
Un projet vertueux et une nouvelle manière de vivre la ville
La structure bois a naturellement massivement contribué à la réduction de l’empreinte carbone du projet. Mais elle a également permis, conjointement avec le travail de maîtrise d’œuvre sur la compacité du programme, une conception thermique qui réduit considérablement les besoins énergétiques des bâtiments (réduction de 43 à 69% par rapport à un bâtiment standard) grâce à une isolation renforcée et un traitement extrêmement pointu des ponts thermiques, avec une modélisation précise des ouvertures en façade. Vertueux sur le plan environnemental, Wood’Art-La Canopée dessine aussi une nouvelle manière de vivre la ville en donnant une place plus importante aux espaces verts (qui recouvrent l’ensemble de la dalle accueillant les commerces) et aux circulations douces en facilitant l’usage du vélo par des emplacements sécurisés sur chaque palier d’étage et des ascenseurs adaptés.
Un grand jardin vallonné recouvre le socle. Il vient renforcer les traversées visuelles et végétalisées entre la terre cuite et le bois en façade des 5 émergences.
Dietrich | Untertrifaller & Seuil Architecture
Ce poumon vert installé sur le toit des commerces participe à la suppression des ilots de chaleur.
Dans les appartements, les surfaces en bois non traitées offrent un cadre de vie naturel et sain pour tous les sens.
Dietrich | Untertrifaller & Seuil Architecture
Voir, toucher, sentir – le bois suscite des émotions et crée du bien-être.
L’apport des bois lamellés au sein du projet
Flexibilité structurelle
Dégageant de vastes espaces libres, les charpentes en bois lamellé offrent la flexibilité de les cloisonner/décloisonner en fonction de l’évolution de l’activité.
Ambiance de travail
Lorsque le bois lamellé est laissé apparent, l’ambiance, notamment en matière de couleur, est particulièrement influente sur le bien-être de l’occupant.
Souplesse architecturale
Matériau structurel autorisant une infinité de formes, le bois lamellé se prête à la créativité et aux innovations architecturales.
En savoir plus
- Les architectes de Wood’Art-La Canopée : Dietrich | Untertrifaller Architectes www.dietrich.untertrifaller.com //// Seuil Architecture www.seuil-architecture.com
- Le maître d’ouvrage Icade : www.icade.fr et www.icade-immobilier.com
